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Partons à la rencontre de Sylvain et Hugo Cornée, père et fils, mytiliculteurs dans la baie du Mont-Saint-Michel. Ils élèvent des moules de bouchot, les seules en France à bénéficier d'une appellation d'origine protégée (AOP). Gustatives, mais exigeantes. Elles se récoltent de juillet jusqu'à début février.
Cela fait 34 ans que Sylvain Cornée pratique le métier de Mytiliculteur. Il tient l’exploitation de son beau-père et a décidé d’en donner la responsabilité à son fils Hugo. Le plus souvent, ces exploitations sont familiales et se transmettent de génération en génération depuis les années 1950, quand les premiers mytiliculteurs, venus des Charentes se sont installés dans la baie du Mont-Saint-Michel.
« C’est un métier passion. En saison, nous travaillons six ou sept jours par semaine,
et ce sont des journées de douze heures. En fonction des marées, nous sortons en mer de nuit comme de jour, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il y ait du brouillard… »
Sylvain Cornée
C’est au Vivier-sur-Mer, premier port conchylicole de France, à quelques kilomètres de Dol-de-Bretagne et non loin du Mont-Saint-Michel que se déroule un étrange ballet. Ce sont les « amphibies », des bateaux très larges et d'une douzaine de mètres munis de grues qui servent à récolter les moules. On y retrouve aussi les « yoles », des bateaux plats de 7,90 mètres qui se succèdent sur la route pour atteindre la plage de la baie du Mont-Saint-Michel. Les yoles sont utilisées pour entretenir les lignes de pieux où grandissent les moules de bouchot.
La moule de bouchot est la préférée des gastronomes. Elle se développe sur des pieux de cinq à six mètres de long, enfoncés de moitié dans le sable.
Les moules de la baie du Mont-Saint-Michel, sont les seuls produits de la mer à bénéficier d’une appellation d’origine protégée (AOP). « L’AOP est très importante, nous [42 producteurs de la baie] l’avons obtenue en 2011, explique Sylvain. D’abord, elle représente une garantie pour le consommateur qui sait que ces moules ont été élevées dans des conditions optimales ! Dans la baie, l’eau est riche en nutriments et en biodiversité, ce qui donne à nos moules leur teneur en chair et ce goût si particulier. Et nous avons choisi de protéger notre écosystème : le taux d’ensemencement ne dépasse pas 55 à 60 % selon les zones, les 35 ou 45 % restants sont laissés en jachère, pour préserver les ressources nutritives. »
Et si ce petit avant-goût du magazine vous a plu, et que vous en voulez encore plus, n’attendez plus ! Cliquez-ici pour consulter l’intégralité du magazine en ligne !
Partons à la rencontre de Sylvain et Hugo Cornée, père et fils, mytiliculteurs dans la baie du Mont-Saint-Michel. Ils élèvent des moules de bouchot, les seules en France à bénéficier d'une appellation d'origine protégée (AOP). Gustatives, mais exigeantes. Elles se récoltent de juillet jusqu'à début février.
Cela fait 34 ans que Sylvain Cornée pratique le métier de Mytiliculteur. Il tient l’exploitation de son beau-père et a décidé d’en donner la responsabilité à son fils Hugo. Le plus souvent, ces exploitations sont familiales et se transmettent de génération en génération depuis les années 1950, quand les premiers mytiliculteurs, venus des Charentes se sont installés dans la baie du Mont-Saint-Michel.
« C’est un métier passion. En saison, nous travaillons six ou sept jours par semaine,
et ce sont des journées de douze heures. En fonction des marées, nous sortons en mer de nuit comme de jour, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il y ait du brouillard… »
Sylvain Cornée
C’est au Vivier-sur-Mer, premier port conchylicole de France, à quelques kilomètres de Dol-de-Bretagne et non loin du Mont-Saint-Michel que se déroule un étrange ballet. Ce sont les « amphibies », des bateaux très larges et d'une douzaine de mètres munis de grues qui servent à récolter les moules. On y retrouve aussi les « yoles », des bateaux plats de 7,90 mètres qui se succèdent sur la route pour atteindre la plage de la baie du Mont-Saint-Michel. Les yoles sont utilisées pour entretenir les lignes de pieux où grandissent les moules de bouchot.
La moule de bouchot est la préférée des gastronomes. Elle se développe sur des pieux de cinq à six mètres de long, enfoncés de moitié dans le sable.
Les moules de la baie du Mont-Saint-Michel, sont les seuls produits de la mer à bénéficier d’une appellation d’origine protégée (AOP). « L’AOP est très importante, nous [42 producteurs de la baie] l’avons obtenue en 2011, explique Sylvain. D’abord, elle représente une garantie pour le consommateur qui sait que ces moules ont été élevées dans des conditions optimales ! Dans la baie, l’eau est riche en nutriments et en biodiversité, ce qui donne à nos moules leur teneur en chair et ce goût si particulier. Et nous avons choisi de protéger notre écosystème : le taux d’ensemencement ne dépasse pas 55 à 60 % selon les zones, les 35 ou 45 % restants sont laissés en jachère, pour préserver les ressources nutritives. »
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