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Nous avons suivi Morgan Lecuyer sur son bateau, le Penn Kalet, pour une session de pêche à l’araignée de mer, ce crustacé qui séduit de plus en plus de consommateurs. Direction Saint-Malo.
Morgan est attaché à une pêche responsable : pour éviter tout gâchis, il pêche les araignées de mer en fonction des commandes qu’il a reçues. Sur le bateau, les crustacés sont installés dans un vivier flottant alimenté en eau de mer et en bulleur, « une sorte de Jacuzzi », explique-t-il. Cela permet aux araignées de se « détendre », d’être moins stressées. Car, surtout par temps de houle, elles peuvent être secouées dans les filets.
À bord, les araignées sont triées en fonction de leur taille et de leur sexe. Sur la photo ci-dessus, ce sont des femelles. On les reconnaît car elles ont des pinces de la même taille que les pattes, alors que les mâles ont des pinces plus grosses.
C’est une pêche extrêmement sélective : aucun homard ou autre crustacé ne sont pêchés. La pêche se déroule en fonction des marées, de la mi-novembre à la mi-août, souvent de nuit. La fin de l’été et le début de l’automne, l’araignée mue sur les côtes, elle a alors très peu de chair et refait sa carapace. Elle n’est donc pas pêchée.
Une pêche douce : les filets « dormants » préservent les milieux naturels. Ils sont posés au fond de la mer, mais ils ne sont pas tractés, donc ils ne raclent pas les fonds marins, leur impact est neutre.
Comment êtes-vous arrivé à la pêche aux araignées ?
J’ai 38 ans, mais j’ai commencé très jeune, à 17 ans. Ma famille est originaire de Dinard, j’ai donc toujours « baigné » dans le monde marin. Mais je suis la première génération de pêcheur professionnel, je n’ai donc pas repris d’entreprise familiale. Aujourd’hui je suis à la tête de quatre armements (un armement est une entreprise de pêche qui détient son propre bateau).
J’aime cette pêche responsable, précise, soucieuse de l’environnement. Peut-être parce que j’ai trois filles, je suis aussi content d’essayer de féminiser ce métier : une femme de 22 ans est seconde sur un de mes bateaux.
Parlons du goût… Comment consommez-vous l’araignée de mer ?
Pour être franc, c’est plutôt mon père qui prend le temps de la cuisiner ! Il la décortique en entier pour en faire des miettes, une araignée par personne. Comme l’araignée est très goûteuse, rien ne sert de multiplier les ingrédients, la simplicité lui va très bien. La recette préférée de mon père (et de nous) est sa « fraîcheur d’araignée » : il mélange la chair avec une salade croquante ciselée, cela donne une sorte de pâte à tartiner. Tout simple, mais excellent !
Et si ce petit avant-goût du magazine vous a plu, et que vous en voulez encore plus, n’attendez plus ! Cliquez-ici pour consulter l’intégralité du magazine en ligne !
Nous avons suivi Morgan Lecuyer sur son bateau, le Penn Kalet, pour une session de pêche à l’araignée de mer, ce crustacé qui séduit de plus en plus de consommateurs. Direction Saint-Malo.
Morgan est attaché à une pêche responsable : pour éviter tout gâchis, il pêche les araignées de mer en fonction des commandes qu’il a reçues. Sur le bateau, les crustacés sont installés dans un vivier flottant alimenté en eau de mer et en bulleur, « une sorte de Jacuzzi », explique-t-il. Cela permet aux araignées de se « détendre », d’être moins stressées. Car, surtout par temps de houle, elles peuvent être secouées dans les filets.
À bord, les araignées sont triées en fonction de leur taille et de leur sexe. Sur la photo ci-dessus, ce sont des femelles. On les reconnaît car elles ont des pinces de la même taille que les pattes, alors que les mâles ont des pinces plus grosses.
C’est une pêche extrêmement sélective : aucun homard ou autre crustacé ne sont pêchés. La pêche se déroule en fonction des marées, de la mi-novembre à la mi-août, souvent de nuit. La fin de l’été et le début de l’automne, l’araignée mue sur les côtes, elle a alors très peu de chair et refait sa carapace. Elle n’est donc pas pêchée.
Une pêche douce : les filets « dormants » préservent les milieux naturels. Ils sont posés au fond de la mer, mais ils ne sont pas tractés, donc ils ne raclent pas les fonds marins, leur impact est neutre.
Comment êtes-vous arrivé à la pêche aux araignées ?
J’ai 38 ans, mais j’ai commencé très jeune, à 17 ans. Ma famille est originaire de Dinard, j’ai donc toujours « baigné » dans le monde marin. Mais je suis la première génération de pêcheur professionnel, je n’ai donc pas repris d’entreprise familiale. Aujourd’hui je suis à la tête de quatre armements (un armement est une entreprise de pêche qui détient son propre bateau).
J’aime cette pêche responsable, précise, soucieuse de l’environnement. Peut-être parce que j’ai trois filles, je suis aussi content d’essayer de féminiser ce métier : une femme de 22 ans est seconde sur un de mes bateaux.
Parlons du goût… Comment consommez-vous l’araignée de mer ?
Pour être franc, c’est plutôt mon père qui prend le temps de la cuisiner ! Il la décortique en entier pour en faire des miettes, une araignée par personne. Comme l’araignée est très goûteuse, rien ne sert de multiplier les ingrédients, la simplicité lui va très bien. La recette préférée de mon père (et de nous) est sa « fraîcheur d’araignée » : il mélange la chair avec une salade croquante ciselée, cela donne une sorte de pâte à tartiner. Tout simple, mais excellent !
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